Nicolas LE GUERN septembre 2001 LEgypte et ses premiers
photographes. Etude des différentes techniques et du
matériel utilisés de 1839 à 1869. - Mémoire de DEA en Histoire des
techniques - - Ecole des hautes études en sciences
sociales - Directeurs de mémoire : Mme Marie-Sophie CORCY, responsable des collections du domaine
Communication au musée des Arts et Métiers, M. André GUILLERME, professeur au CNAM, Histoire des
techniques urbaines et de la construction. La réalisation de mon travail a été
grandement facilitée par des personnes que je tiens à remercier pour leur aide, leurs
conseils et leurs informations, tout particulièrement Mme Sylvie Aubenas, conservateur au
département des Estampes et de la Photographie de la Bibliothèque nationale, M. Michel Frizot, professeur à
lEcole du Louvre, Mme Mireille Pastoureau, directrice
de la Bibliothèque de lInstitut de France, Mme Christiane Douyère-Demeulenaere,
conservateur au Centre historique des Archives nationales pour la section XIXe siècle, Mme Ghislaine Alleaume, directrice du CEDEJ au Caire,
M. Patrick Lamotte, restaurateur
photographe au département de restauration de la Bibliothèque nationale, M. Olivier Degeorges, collectionneur
assidu à la passion communicatrice. Je tiens également à remercier mes
directeurs de mémoire, Mme Marie-Sophie Corcy, responsable
des collections du domaine Communication au musée des Arts et Métiers, M. André Guillerme, professeur au
CNAM, Histoire des techniques urbaines et de la construction, pour avoir accepté de me suivre sur
les berges du Nil. Introduction
La pratique de la
photographie au Proche-Orient au XIXe siècle a fourni une quantité très importante
dimages, auxquelles le collectionneur assidu peut encore accéder de nos jours par
lintermédiaire des galeries et des marchands dart. Si lon se fonde sur
les images produites, on observe que, des nombreux pays du « Grand Tour »,
lEgypte est celui que les premiers photographes ont le plus privilégié. Les
raisons en sont multiples, et nous tenterons de les définir dans notre travail.
Ayant étudié une technique photographique de négatif sur papier à
loccasion dun mémoire de recherche à lécole nationale supérieure
Louis Lumière, nous avons déjà été amené à nous poser la question de la
réalisation pratique des photographies de voyage au XIXe siècle. Or, si les exemples de
photographes rapportant des images de lEgypte entre la naissance de la photographie
en 1839 et louverture du canal de Suez en 1869 abondent, rares sont les ouvrages qui
traitent des techniques de prises de vue et des procédés utilisés de manière
approfondie. Les publications des historiens dart, dont lobjectif est de
rendre compte des grandes collections de photographies, sont assez nombreuses ; leur
existence est fondamentale, car elles permettent de déterminer lévolution de
lesthétique et du regard photographique, tout en constituant une mémoire
des premières images photographiques. Cependant, la technique propre à la réalisation
des images est en général évoqué de manière lacunaire. Si les informations existent,
leur localisation est souvent éparse. Mais surtout, les différentes techniques
photographiques utilisées en Egypte nont jamais été confrontées au sein
dun ouvrage, afin dobtenir une vision globale de leur évolution. La
connaissance de telles techniques est fort utile, que lon étudie la réalisation
des prises de vue ou bien les images positives obtenues. Dans le cas des procédés
négatifs, la compréhension des limites techniques et des difficultés rencontrées par
les photographes permet souvent dexpliquer les caractéristiques physiques du
tirage, comme la présence dun vignetage sur limage, un contraste faible ou
une granulosité très élevée. Ainsi, nous essayerons de montrer que la technique
photographique et les matériaux quelle met en jeu conditionnent la qualité
picturale de limage, que les photographes nont pas toujours pu maîtriser. La thèse de doctorat de Claire
Bustarret, Parcours entre lire et voir : les albums photographiques de voyage en
Orient (1850-1880), est une introduction précieuse à notre travail. Bien que son
auteur fournisse à de nombreux passages des informations en rapport direct avec la tâche
que nous nous assignons, son sujet principal reste la réalisation des albums à partir
dimages positives, et non les techniques de prises de vue. Plusieurs références
bibliographiques présentes dans louvrage de Claire Bustarret mais non étudiées
nous assisteront dans la recherche de nos sources.
La mise en commun des données sur les pratiques photographiques en Egypte au XIXe
siècle nous permettra alors de montrer que le pays du Nil est un véritable champ
dexpérimentation des techniques photographiques, et cela dès linvention du
daguerréotype ; contrairement à lEurope, où le photographe peut
expérimenter et améliorer ses procédés avec tout le matériel et le confort
nécessaire, la réalité de lEgypte force le voyageur photographe à utiliser un
procédé quil maîtrise et à sadapter avec ses seules ressources. Dans le
cas où la qualité de ses épreuves ne le satisfait pas, cette expérience du terrain lui
permet de déterminer, de retour chez lui, les points faibles de son procédé ou de son
matériel de prises de vue.
Notre travail sera donc pour nous loccasion de rendre compte des multiples
données sur les techniques photographiques en Egypte, dont nous essayerons de connaître
le véritable volume. Nous traiterons également dun cas particulier, celui du
voyage de Maxime du Camp, lun des premiers photographes amateurs, pour lequel
nous savons que les documents et les écrits existent en nombre suffisant. Nous tenterons
notamment de déterminer le procédé exact utilisé par le photographe. Ce chapitre sera
en quelque sorte le travail idéal que nous pourrions réaliser pour chaque photographe en
Egypte, si l'étendue des sources équivalentes était aussi importante.
Enfin, nous ne désirons pas occulter entièrement lEgypte au profit des
photographes qui lont parcouru. Cest pourquoi seront évoqués les conditions
climatiques de la vallée du Nil, la situation politique à lépoque des premiers
photographes, ainsi que les moyens de transport disponibles corrélativement aux
différentes techniques photographiques. Cette meilleure connaissance de lEgypte
nous permettra de nous rendre compte de la réalité du voyage égyptien au XIXe siècle
dune manière objective, et daborder dautre part le problème de
lapprovisionnement en matériel photographique pour les voyageurs.
Rappel des trois techniques photographiques utilisées en Egypte entre 1839 et 1869 Ce rappel est inclus afin de
permettre une meilleure compréhension du reste de notre travail aux personnes ne
connaissant pas les procédés photographiques principaux du XIXe siècle. Cest
pourquoi ce chapitre est relativement condensé et centré de préférence sur la
manipulation et la pratique.
Le daguerréotype :
Linvention de Daguerre nécessite des plaques de cuivre, que lon trouve dans le commerce et qui disposent à leur surface dune couche mince dargent métallique. Afin de rendre cette plaque photosensible, le daguerréotypiste doit effectuer deux opérations à lendroit de la prise de vue, peu avant lexposition. Tout dabord, il doit polir la plaque afin den éliminer les résidus et dobtenir une surface la plus lisse possible. A cet effet, plusieurs accessoires existent pour garantir un polissage optimal, comme le polissoir ou la planchette à polir[1] ; cependant, les premiers daguerréotypistes en Egypte ne se servent vraisemblablement que dun chiffon garni dune poudre de tripoli, une roche siliceuse de couleur grise ou jaune pâle dorigine organique, dissoute dans de lalcool ou de lessence de térébenthine. Figure 1. Boîte à mercure pour le
développement des daguerréotypes (1839). Source : Collection du
Musée français de la photographie, Bièvres (Essonne). Inv. 96.9615.
Le photographe expose sa plaque sensibilisée à lintérieur dune
chambre photographique, avec un temps de pose de quelques minutes. Le daguerréotype
exposée peut alors être développé au moyen de vapeurs de mercure, dans une boîte à
mercure en bois dont un exemplaire est représenté sur la figure 1. Les parties
insolées, où se forme un amalgame de mercure et dargent, se distinguent des
parties sombres de limage par une plus grande réflexion de la lumière, tandis que
ces dernières conservent le plaqué dargent poli initial.
Daguerre propose initialement un fixage au cyanure de potassium ou de sodium, mais
à ces composés très toxique est préféré lhyposulfite de soude, un terme
désignant le thiosulfate de sodium. Dans les deux cas, lopération de fixage sert
à éliminer les iodures dargent encore présents dans la couche image, dans les
zones qui nont pas été insolées. Un rinçage final permet déliminer les
résidus dhyposulfite de soude et les complexes insolubles formés.
Réalisé de cette manière, le daguerréotype est malheureusement très fragile,
et son image ne résiste pas à des contacts répétés (traces de doigts ou pressions
diverses). Cest pourquoi existe-t-il bien peu despoir de retrouver un jour les
daguerréotypes réalisés par Goupil-Fesquet en Egypte dès la fin de lannée 1839.
Pour suppléer à cette fragilité préjudiciable, Fizeau propose deffectuer à
chaud un virage à lor après lopération de fixage. Les produits utilisés
contiennent des molécules où lor est combiné avec un autre élément.[3]
En 1841, lutilisation mixte du brome et du chlore permet daugmenter la
sensibilité de la plaque, mais complique la préparation des plaques.
Le principal défaut du daguerréotype doit être évoqué : il nest pas
reproductible, ce qui empêche la diffusion des images dans une publication. Cest
pourquoi les premiers ouvrages illustrés sur lEgypte ne comportent que des gravures
réalisées à partir de daguerréotypes, à linstar des Excursions daguerriennes
de Lerebours[4],
ou du Panorama dEgypte et de Nubie dHector Horeau. Celui-ci note dans
lintroduction de son ouvrage : « des dessins faits sur place et de
bienveillantes communications de vues daguerréotypées mont permis dapporter
une grande exactitude dans la reproduction des merveilles de la vallée du Nil (
) ».[5]
Le négatif sur papier ciré ou non
avant sensibilisation:
Le calotype, breveté par langlais Henri Fox Talbot en février 1841, est une image négative dont le support est une feuille de papier. Bien que le nouveau procédé rompe radicalement avec le daguerréotype, lobjectif est toujours dobtenir à la surface du matériau des halogénures dargent sensibles à la lumière (principalement de liodure et du bromure dargent), de développer limage après exposition et déliminer les résidus dhalogénures dargent avec lopération de fixage. Contrairement au daguerréotype, les hautes lumières de limage sont caractérisées par la présence dargent métallique sur le négatif, qui obture la transmission de la lumière quand on observe la feuille négative par transparence ; par conséquent, limage obtenue est négative, et il faut effectuer un tirage sur un papier salé ou albuminé afin dobtenir limage positive finale.
Le calotype est un négatif sur papier ciré uniquement après développement de
limage ; il est plus intéressant pour notre étude dévoquer le papier
ciré sec inventé en 1851 par Gustave Le Gray, dont loriginalité est
lapplication dun cirage de la feuille négative avant toute opération. Tableau 1. Formulations du papier
ciré sec de Gustave Le Gray (traité de 1851).
Source : Nicolas Le Guern, Le
papier ciré sec de Gustave Le Gray. Recherche dune formulation contemporaine,
mémoire de recherche, Ecole nationale supérieure Louis Lumière, juin 2000, p. 47, daprès :
Gustave Le Gray, Nouveau traité théorique et
pratique de photographie sur papier et sur verre, Lerebours et Secretan, Paris, 1851.
Le progrès fondamental
du papier ciré sec est inclus dans sa dénomination ; le photographe peut
lexposer à sec plusieurs jours après lavoir sensibilisé, à condition de
bien le protéger de la lumière, à labri dans de grands portefeuilles. Il
nest donc plus obligé de préparer son négatif dans la chaleur dune tente
photographique, à proximité de lendroit quil désire photographier. Le
cirage préalable de la feuille naugmente pas seulement la transparence du
négatif ; il rentre également en jeu dans la formation de limage argentique,
et lon obtient un rendu des détails et un contraste légèrement différents que
ceux du calotype. Si la préparation du négatif est optimale, le dépôt argentique se
forme dans la masse du papier, et limage négative est visible de manière égale
sur les deux côtés de la feuille.
En Egypte, les voyageurs photographes utilisant le négatif sur papier tout comme
le négatif sur verre au collodion ne réalisent jamais les tirages de leurs
clichés ; ce nest que bien plus tard, de retour en Europe, quils se
lanceront dans cette tâche et quils pourront enfin visionner leur production en
« positif ». Le négatif sur plaque de verre au
collodion humide ou sec :
Le principe du procédé inventé en 1851 par langlais Scott Archer est peu
différent de celui du négatif sur papier. La majorité des étapes de traitement est
conservée, mais la différence fondamentale vient du support de limage
argentique : au papier, dont lorigine, le grammage et la composition peuvent
poser problème pour un usage photographique, est substitué le verre, un matériau dont
la transparence apporte de nouvelles caractéristiques à limage négative. Niépce
de Saint-Victor avait déjà inventé un procédé de négatif sur verre à
lalbumine, mais sa sensibilité physico-chimique très faible ne lui a jamais permis
de le diffuser. On ne sait comment les premiers inventeurs de la photographie comme
Gustave Le Gray ou un certain Bingham pensent au collodion comme liant de limage
argentique, alors que la substance vient dêtre découverte par le docteur Maynard
de Boston, en 1847, pour un usage chirurgical. Bien que lutilisation du liquide
visqueux produit des images contrastées quun négatif sur papier ne peut
concurrencer, il nest pas vraiment adapté aux chaleurs de lEgypte.
Devant la multiplicité des formulations du procédé de négatif sur plaque de
verre au collodion humide, la contribution du dictionnaire encyclopédique et biographique
de lIndustrie et des arts industriels nous est fort utile, car cet ouvrage décrit
les grandes étapes de préparation et de traitement de la plaque en sappuyant sur
des croquis.[6]
Le photographe doit tout dabord dissoudre du coton-poudre, un explosif formé de
nitrocellulose dans de léther alcoolisé, afin de former le collodion. A cette
liqueur visqueuse, il ajoute les sels dammonium et de cadmium qui apportent
lélément iode et brome à la préparation. Le collodion ioduré est ensuite
étendu sur une plaque de verre nettoyée ; pour ce collodionnage, « on
prend la plaque bien nettoyée, exempte de toute poussière, par langle gauche
inférieur C, et lon verse le collodion de la main droite sur langle
supérieur, à droite en A. Ce liquide sirupeux coule facilement sur le verre, et on peut,
sans se hâter, ramener le flot vers la partie gauche supérieure, en B et au-dessus, lui
faire suivre le bord gauche de la plaque de haut en bas, tout en ramenant lensemble
de la plaque de façon à incliner son plan vers langle droit inférieur D par où
sécoulera le liquide en excès après avoir recouvert toute la plaque dune
couche régulière. »[7] Figure 2. Le collodionnage
dune plaque de verre. Source :
Lamy, op. cit., tome VII, 1887, p. 270. Selon les rédacteurs du dictionnaire,
cette opération ne présente aucune difficulté
Ensuite, le photographe doit
opérer au noir pour sensibiliser sa plaque collodionnée, cest à dire en voyage
bien souvent sous la tente photographique. A cet effet, il immerge la plaque à
laide dune cuvette à recouvrement ou, à défaut, dune cuvette à
laquelle il applique un mouvement. Figure 3. La sensibilisation de la plaque collodionnée. Source :
Lamy, op. cit., tome VII, 1887, p. 271.
« La plaque est
maintenue dans le bain que lon agite par un léger mouvement de va-et-vient
jusquà ce que la surface de la couche sensible ne graisse plus. Dès quon
voit, en la soulevant à laide dun crochet, le liquide la mouiller en nappe
continue, on peut être certain que la sensibilisation est complète et lon doit
retirer la plaque du bain, la laisser égoutter, puis on éponge le dos avec du papier de
soie de façon à enlever le plus du liquide libre que lon peut. »[8]
La plaque de verre est alors photosensible : le collodion contient de liodure
et du bromure dargent. La plaque doit être exposée humide ; pour ce faire, le
photographe lemporte jusquà la chambre noire dans un châssis négatif, dont
un volet de clôture intérieur permet son exposition, après cadrage et mise au point sur
le dépoli.
Le développement du négatif sur verre doit être effectué à la suite de la
prise de vue ; à lacide gallique du négatif sur papier, les premiers
praticiens du collodion humide lui substituent une solution acide et alcoolique de sulfate
de fer.
Figure 4. Le développement de la plaque exposée. Source :
Lamy, op. cit., tome VII, 1887, p. 271.
Lopération est réalisée en recouvrant de solution de développement le côté
collodionné de la plaque à laide dun verre ; cette action doit
rapidement fournir une image négative sur la plaque. Si les densités sont trop faibles,
on peut réaliser un développement physique, à laide dune solution acide de
nitrate dargent. Le photographe termine le traitement de sa plaque en la fixant à
lhyposulfite de soude et en lavant lépreuve à grande eau. Une ultime
opération de vernissage permet de renforcer la résistance de la couche image. Concernant
la composition de ce vernis, le dictionnaire encyclopédique propose une solution de gomme
laque blonde en écaille dans de lalcool rectifié, étendue à chaud sur la plaque
de verre. Sil est plus sensible que le
procédé de négatif sur papier ciré ou non, le procédé du collodion humide ne permet
toujours pas des prises de vue que lon pourrait qualifier dinstantanées.
Daprès Pierre Glafkidès, lindex ASA équivalent est égal à environ
0,04, soit une sensibilité 2500 fois plus faible que celle dun film moderne de 100
ASA. Le même auteur indique également que la sensibilité et le contraste de la plaque
de verre varie en fonction de la durée de sensibilisation dans la solution acide de
nitrate dargent, comme lillustre la figure 5. Figure 5. Courbes de
noircissement du collodion humide, en fonction de la durée de sensibilisation (E
représente léclairement). Source : Pierre
Glafkidès, Chimie et physique photographique, 5ème édition, Edition
de lusine nouvelle, Paris, 1986, p. 516. Daprès : I. B. Current, SPSE
News, juillet 1962.
[1] Marie-Sophie Corcy, Techniques photographiques de prise de vue, formes et applications scientifiques et industrielles de la photographie en noir et blanc en France, thèse doct. Histoire, Université de Paris 8, 1997, p. 60. [2] Ibid., p. 62. [3] Marie-Sophie Corcy cite notamment le chlorure dor, le perchlorure dor et le protoxyde dor. Ibid., p. 67. [4] Nicolas-Marie Paymal Lerebours, Excursions daguerriennes. Vues et monuments les plus remarquables du globe, Rittner & Goupil, Lerebours, H. Bossange, Paris, 1842-1844. [5] Hector Horeau, Panorama dEgypte et de Nubie, avec un portait de Méhémet-Ali et un texte orné de vignettes, par Hector Horeau, architecte, lauteur, Paris, 1841, n.p.. [6] Lami, dictionnaire encyclopédique et biographique de lIndustrie et des arts industriels, Librairie des dictionnaires, Paris, 1883 et 1887. [7] Ibid., tome VII, 1887, p. 270. [8] Ibid., p. 271. [9] Ibid., p. 272. |